Les différences en termes de santé au sein de la population sont importantes et suivent un schéma social clair: plus une personne est socialement dé-favorisée (faible situation sociale), plus elle a de risques d’être exposée aux maladies, aux atteintes à la santé et à un décès précoce. L’un des objectifs clés de la promotion de la santé consiste ainsi à renforcer l’égalité des chances et à réduire les inégalités en matière de santé.
Veille documentaire - Personnes en situation de précarité
Chaque jour, l’équipe de documentalistes du Rrapps sélectionne des informations fiables, valides et pertinentes dans l’actualité de la santé publique. Ces informations sont proposées ici, en cohérence avec les thématiques du Rrapps, mais aussi avec les parcours de santé (définis dans le Plan régional de santé 2018-2022) et les programmes et plans de santé nationaux.
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Marseille, Paris ou Strasbourg par exemple, comptent plus d'habitants vivant dans des quartiers très pauvres que bien des communes défavorisées. Cette grande pauvreté peut passer inaperçue, si l'on s'en tient au taux de pauvreté moyen de la métropole.
Pendant la grossesse, la santé des femmes migrantes est plus à risque que celle des autres femmes qui vivent dans le même pays qu’elles. Une méta-analyse récente éclaire les causes de cette situation.
Extrait : La littératie en santé se définit par « l’ensemble des connaissances, des compétences et de la motivation qui poussent un individu à accéder, comprendre, évaluer et appliquer de l’information dans le domaine de la santé » (Sørensen et al., 2012). Ces capacités permettent à l’individu de prendre des décisions éclairées en matière de soins, de prévention et de promotion afin d’améliorer et de maintenir sa qualité de vie. La littérature met en évidence qu’un niveau limité de littératie est généralement associé à une santé précaire et un taux de mortalité plus élevé (Heijmans et al., 2015). Augmenter le niveau de littératie est donc un enjeu important pour les acteurs de la prévention.
Ce dossier de connaissances est consacré à la question de la fracture numérique en santé. Il complète la collection D-CoDé Santé de la Fnes conçue dans une perspective d’aide à la décision en santé publique et en promotion de la santé. Ce dossier est structuré en 6 grandes parties : 1) des points clés pour les décideurs sous forme d'infographie reprenant les essentiels du dossier ; 2) une introduction contextualisée avec des définitions et des données chiffrées ; 3) des éléments tirés de la littérature scientifiques et des récits d'actions ; 4) des principes d’action et d’intervention en promotion de la santé pour réduire les fractures numériques ; 5 ) le témoignage d’un décideur, cheffe de projet ; et enfin 6) des ressources bibliographiques de référence sur lesquelles repose l’ensemble du dossier.
Ce numéro de, Insee Première propose six profils de ménages pauvres. Ils rendent compte de la pluralité des situations de pauvreté. Ils se différencient selon la situation vis-à-vis de l’emploi, l’âge et le statut d’occupation du logement. Ils résident tous en majorité dans l’urbain, avec des répartitions géographiques différentes sur le territoire.
A Cergy (95), le Plan Régional d’Insertion pour la Jeunesse (PRIJ) a permis la mise en place d’un programme dédié à la mobilisation des jeunes via les réseaux sociaux avec le recrutement de deux mobilisatrices, afin de toucher les jeunes filles des quartiers prioritaires, peu visibles dans les espaces publics. L'objectif de la démarche est de faire collaborer les acteurs de l'insertion afin de repérer ces jeunes et de leur proposer un accompagnement global individualisé.
Depuis 2011, la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France et le Réseau national des centres de ressources politique de la ville, publient tous les deux ans un rapport intitulé « Paroles d’habitant·es des quartiers populaires ». Ces rapports s’appuient sur la récolte de paroles d’habitants·es des quartiers populaires, à travers des rencontres organisées dans des centres sociaux de toute la France. Ils portent une ambition forte : Faire entendre la voix des habitant·es des quartiers et les positionner comme co-constructeurs de politiques adaptées à leurs besoins ; Interpeller les pouvoirs publics sur les situations vécues dans les quartiers et les inciter à les prendre en compte dans l’élaboration de leur politique ; Promouvoir le dialogue entre les élu·es, les décideur·ses public·ques, les professionnel·les et les habitant·es
Face à la « violence alimentaire » que connaissent un nombre croissant de Français, l’anthropologue Bénédicte Bonzi, le paysan Jean-Claude Balbot, l’économiste Maxime Combes et l’agronome Mathieu Dalmais proposent, dans une tribune au « Monde », la création d’une nouvelle branche de la Sécurité sociale permettant à la fois d’éradiquer la faim, de rendre l’agriculture juste et soutenable et de renforcer la démocratie.
Cet article a pour objectif de présenter succinctement les étapes de mise en œuvre d’un cycle d’ateliers collectifs et les principaux résultats de cette expérimentation dans le cadre de la recherche-action « Comment soutenir sur le plan psychosocial les citoyens précarisés cumulant différents impacts négatifs de la crise sanitaire Covid-19 ? », soutenue par la Région Wallonne dans le cadre des Stratégies concertées COVID-19 en Wallonie.
Lorsqu’on évoque la question de l’alcool chez les personnes très défavorisées ou en situation d’exclusion, on doit d’abord lutter contre les idées reçues, les images qui nous viennent du fond des âges, ces affiches et ces slogans qui associaient pauvreté et consommation d’alcool. On doit rejeter moralisme et fatalisme. On doit se souvenir, et faire savoir, de ce que la dépendance à l’alcool est une pathologie, et que cette pathologie, comme toutes les autres, pèse plus lourdement sur les personnes confrontées à des conditions de vie difficiles et violentes.
D’après le quatrième volet de l’enquête nationale EpiCov, à la fin de l’année 2022, 83 % des habitants de France métropolitaine âgés de 18 ans ou plus déclaraient disposer d’un schéma vaccinal complet contre le Covid-19 et 93 % avoir reçu au moins une dose de vaccin. Les taux mesurés en Guadeloupe, à la Martinique et à La Réunion, les trois départements et régions d’outre-mer (DROM) enquêtés, sont sensiblement inférieurs.