Aller au contenu principal

 

Chaque jour, l’équipe de documentalistes du Rrapps sélectionne des informations fiables, valides et pertinentes dans l’actualité de la santé publique. Ces informations sont proposées ici, en cohérence avec les thématiques du Rrapps, mais aussi avec les parcours de santé (définis dans le Plan régional de santé 2018-2022) et les programmes et plans de santé nationaux.

 

Pour consulter la veille documentaire sur une thématique du Rrapps ou sur un type d'information particulier (Appels à projet, publications, outils pédagogiques), vous pouvez utiliser les filtres ci-contre.

 

 

Filtrer
Actualité
- 13/09/2023
ANSES

Après plus de cinq ans, le programme conjoint européen « One Health EJP » va bientôt se terminer. Coordonné par l'Anses, il a contribué à mettre en pratique le concept « One Health – Une seule santé » pour améliorer les connaissances dans la lutte contre les épidémies d'origine alimentaire en Europe. Dans ce dossier spécial, retrouvez en détail notre implication au sein de ce programme et les résultats des différents projets de recherche.

Action
- 13/09/2023
RESEAU ENVIRONNEMENT SANTE

La CPTS du Grand Annecy, le Réseau Environnement Santé et Osmose santé environnementale ont réalisé une initiative de prévention intitulée « Opération zéro phtalates » dans 3 lycées annéciens (G. Fauré, L. Lachenal et G. Sommeiller). L’objectif était de rendre visible cette pollution chimique invisible et de montrer qu’il est possible de réduire les maladies causées par les phtalates, une famille de perturbateurs endocriniens présents dans les plastiques, en identifiant leur présence et en prenant des mesures pour les éliminer.

Publication
- 13/09/2023
AGENCE NATIONALE POUR L'AMELIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL

Les résultats d'une consultation de l'Anact, organisée pour la Semaine pour la qualité de vie et des conditions de travail 2023, soulignent les difficultés à mettre en cohérence conscience de la dimension stratégique de la transition écologique, liens avec les conditions de travail et actions déployées.

Publication
- 13/09/2023
REPERES ALTERRE BFC 2023 ; 86 : 16 p.

Les derniers rapports du GIEC sont formels : changer de modèle économique et social est une impérieuse nécessité, tant au niveau local que national et international. Dans le contexte géopolitique actuel, c’est d’autant plus important que cela permettrait de réduire la forte dépendance de la France aux importations d’énergies fossiles et d’engrais minéraux (révélée par la guerre en Ukraine). De nombreux freins existent mais faut-il pour autant renoncer à l’action ? Il semble en fait que l’économie de marché se régule bien, uniquement quand il s’agit d’ajustements de court terme comme les prix, les taux d’intérêt ou les salaires. Mais elle peine à prendre en compte les enjeux de plus long terme, surtout quand ils sont non monétaires, comme l’écologie. Toutefois, l’emballement climatique rencontré ces dernières années nous montre l’importance à agir rapidement et à engager clairement la mutation vers de nouveaux modèles de production. Agir rapidement tout en repensant un modèle sur le temps long, telle est l’équation difficile à résoudre pour les chercheurs et les décideurs.

Publication
- 13/09/2023
COLLEGE DE MEDECINE GENERALE

Le Collège de médecine générale ajoute une nouvelle fiche pratique à la collection destinée aux professionnels de santé intitulée Kit addictions. Cette fiche s'intéresse aux jeux d’argent et de hasard et propose des repères pour aborder cette thématique, ainsi que des conseils pour la consultation (évaluation, prise en charge, etc.)

Actualité
- 13/09/2023
FRANCE INFO

Au printemps dernier, le ministère de la Santé a retoqué deux campagnes de prévention sur les risques liés à la consommation d’alcool, dont l’une aurait dû être diffusée pendant la Coupe du monde de rugby. Les associations dénoncent le poids du lobby de la filière viticole.

Publication
- 08/09/2023
LIEN SOCIAL ET POLITIQUES 2023 ; 90 : pp. 377-99

Cet article interroge la place accordée aux dimensions sensibles (au sens d’attachement, de ce qui « fait sens », ce à quoi l’on tient) ainsi que leur rôle au sein des dispositifs et expérimentations qui visent la transition écologique dans et par les systèmes alimentaires, à travers six cas situés dans différentes régions de France. Plus précisément, il sonde ces attachements afin de voir ce qu’ils peuvent apporter à la participation de publics à première vue éloignés des enjeux de transition écologique, et en explore la portée en matière de politisation. Il montre que la prise en compte de ces attachements offre un contrepoint aux approches technicistes et normatives de la transition écologique, tout en permettant de traiter les enjeux de la démocratie et de la justice alimentaires. Il identifie trois voies de politisation, diversement combinées dans les six expérimentations étudiées : la capacitation/l’augmentation du pouvoir d’agir (empowerment), la valorisation des pratiques et/ou des savoirs, et la formation de collectifs. Il suggère, enfin, qu’en dépit des limites que nous identifions, la prise en compte de ces dimensions sensibles favorise, sous certaines conditions, l’inclusion et la participation de ces publics. Cette prise en compte offre en outre une voie privilégiée pour l’articulation des enjeux de justice et de démocratie alimentaires aux enjeux environnementaux, ce qui mériterait d’être davantage considéré ou du moins discuté dans le cadre des politiques de transition écologique.

Publication
- 08/09/2023
LIEN SOCIAL ET POLITIQUES 2023 ; 90 : pp. 310-329

s de visibilité aux initiatives de solidarité alimentaire visant à réduire ces inégalités, en s’appuyant notamment sur les circuits courts et l’alimentation locale. Dans cet article, après avoir présenté les deux principales approches de ces initiatives dans la littérature, nous proposons un cadre d’analyse interdisciplinaire qui nous permet de les interroger en tant qu’économies concrètes, encastrées dans des relations sociales, ancrées dans les territoires et participatives, façonnées en partie à travers leurs relations avec les politiques publiques. Nous appliquons ce cadre à une large gamme d’initiatives recensées en France en 2020, et montrons ainsi une diversité de stratégies mises en oeuvre en vue de faciliter l’accès des personnes précaires à une alimentation de qualité, tout en soulignant les difficultés associées. Si combiner certaines stratégies peut aider à toucher plus de personnes précaires, les initiatives de solidarité alimentaire n’ont pas la capacité de permettre à tous d’accéder à une alimentation de qualité. Nous concluons alors sur la perspective universaliste ouverte par le projet de sécurité sociale de l’alimentation, en tant que récit politique fédérant une diversité d’acteurs et d’initiatives, mais suscitant aussi des débats, à l’échelle nationale et à travers des expérimentations locales.

Publication
- 08/09/2023

Le confinement strict décrété le 17 mars 2020 en France pour contenir l’épidémie de COVID-19 a engendré un nouveau problème pour les sans-abri : celui de l’insécurité alimentaire. Pour faire face à cette situation inédite d’urgence alimentaire, une multitude d’actions et de coopérations ont vu le jour. Dans ce contexte, nourrir les sans-abri nécessite une reconfiguration des espaces d’action, parfois préexistants. Prenant appui sur une recherche sociologique collective portant sur les ajustements de l’action publique visant les sans-abri pendant la crise sanitaire, dont l’aide alimentaire fait partie, cet article examine la manière dont l’alimentation des sans-abri est devenue un problème public lors de la crise sanitaire liée à la COVID-19 en France. Nous verrons en effet que les distributions d’aides alimentaires avec des colis, principale réponse à l’urgence alimentaire, rendent visibles des coopérations plurielles situées au croisement du militantisme, du caritatif, du travail social et des autorités publiques locales. Nous mettrons également en lumière le fait que ces distributions alimentaires aux personnes sans-abri là où elles ont été confinées font exister un droit à l’alimentation principalement axé sur la disponibilité et l’accessibilité des denrées alimentaires, délaissant en partie la notion de choix et le respect des goûts, des pratiques et sociabilités pourtant au coeur de l’alimentation, même des plus pauvres.

Publication
- 08/09/2023
LINE SOCIAL ET POLITIQUES 2023 ; 90 : pp. 85-109

Repas végétariens, confessionnels, d’origine locale et/ou biologique, tarifs modulés, inscription des enfants de chômeurs… Les questions associées à la restauration scolaire sont devenues des enjeux de discorde accompagnant la politisation plus générale des questions d’alimentation depuis la fin des années 1990. Cet article étudie les formes de la politisation des cantines scolaires, autour de deux hypothèses principales. Premièrement, les enjeux de restauration scolaire seraient devenus plus visibles et plus conflictuels à l’échelle nationale parce qu’ils s’inscrivent dans les deux nouveaux clivages qui se sont développés au sein des systèmes politiques d’Europe de l’Ouest, entre identité et cosmopolitisme d’une part, et entre écologie et productivisme de l’autre. Deuxièmement, l’autonomie et la diversité des acteurs locaux dans la mise en oeuvre expliqueraient l’influence limitée et différenciée de cette politisation partisane nationale sur le débat public concernant la restauration scolaire à l’échelle locale. Pour confirmer ces hypothèses, nous analysons de manière quantitative (classification) et qualitative deux corpus de plus de 10 000 articles de presse consacrés à ce sujet, qui permettent de distinguer entre les arènes de politisation nationale et régionale; nous nous appuyons aussi sur cinq études de cas dans des communes rurales des deux départements, à partir de matériaux d’entretiens et d’observation. Ces données confirment l’hypothèse d’une politisation nationale passant par une augmentation de la visibilité et du conflit, ainsi que l’association aux nouveaux clivages, mais indiquent que les effets de cette politisation restent limités et différenciés à l’échelle locale.

Publication
- 08/09/2023
LIEN SOCIAL ET POLITIQUES

De plus en plus de villes se lancent dans des projets d’alimentation durable. Or la promotion d’une alimentation dite saine et durable, dont les principes et les pratiques correspondent à l’éthos culinaire des classes moyennes et/ou dominantes, peut parfois servir de cheval de Troie à des processus croissants de gentrification urbaine guidés par un substrat hygiéniste. On assiste alors à une inculcation des conduites qui, à travers la double injonction du manger sain et du devenir mince, utilise une « moralisation douce » qui tend à exclure les populations ne s’y conformant pas ou s’y refusant. C’est aux ressorts de cette inculcation des conduites et aux étiquetages qu’elle produit, mais aussi aux résistances qu’elle engendre, que nous proposons de nous intéresser dans cet article tiré d’une recherche-action sur le projet urbain Tast’in Fives (TIF), mis en oeuvre par la mairie de Lille et financé par l’Union européenne. Notre enquête se base sur de nombreuses observations participantes menées au sein d’ateliers de cuisine organisés dans le cadre de ce projet, ainsi que 50 entretiens approfondis auprès des organisateurs de ces ateliers et de leurs publics.

Publication
- 08/09/2023
LIEN SOCIAL ET POLITIQUES 2023 ; 90 : pp. 5-34

Ce dossier de Lien social et Politiques a pour but d’interroger les politiques publiques et les mouvements sociaux contemporains dans le domaine de l’alimentation sous l’angle des inégalités sociales et des enjeux de justice. L’un de ses apports est de contribuer aux analyses et aux débats autour des questions de « justice alimentaire » à partir de travaux empiriques sur les espaces culturels non anglophones, moins bien couverts par la littérature.