Veille documentaire
Chaque jour, l’équipe de documentalistes du Rrapps sélectionne des informations fiables, valides et pertinentes dans l’actualité de la santé publique. Ces informations sont proposées ici, en cohérence avec les thématiques du Rrapps, mais aussi avec les parcours de santé (définis dans le Plan régional de santé 2018-2022) et les programmes et plans de santé nationaux.
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La rage, le paludisme et la dengue sont des maladies d’origine zoonotique à l’origine de problématiques sérieuses dans de nombreux pays, dont ceux de la Francophonie. Ces zoonoses affectent particulièrement les pays défavorisés et représentent un enjeu important en santé publique. Ce module introduit la relation complexe entre les zoonoses et leurs déterminants
sociaux, illustrant ainsi les inégalités sociales associées à cette catégorie de maladies. L’objectif de ce module est d’améliorer les connaissances et les pratiques des acteurs en santé publique, notamment lors de la planification et de la mise en œuvre d’interventions de lutte contre les zoonoses.
Les déterminants de la santé mentale sont multifactoriels aussi, la réponse ne peut être que plurielle pour être efficace. Un CLSM permet de mieux appréhender la situation du territoire dans sa globalité. La dynamique des acteurs locaux, l’environnement, les enjeux de pouvoir, les moyens financiers et humains dédiés, les conditions de travail, sont autant de facteurs qui vont avoir un impact sur le CLSM et sa dynamique. La coordination n’est pas spontanée et ne va pas de soi. C’est un arsenal de savoir-faire, de savoir-être et de qualités qui vont permettre à l’alchimie de se réaliser. Coordinateur.trice de CLSM est un métier à part entière, aujourd’hui encore trop peu reconnu, et qui est pourtant essentiel pour promouvoir une pensée moderne et innovante de la prise en charge de la vie psychique au sein de la collectivité et du secteur.
À travers trois trajectoires d’engagement de jeunes de différents quartiers populaires de Seine-Saint-Denis, cet article met en évidence les réflexions de ces acteurs sur les problématiques rencontrées et les dispositifs de soutien et d’accompagnement qu’ils mettent en œuvre pour y répondre. Il rend compte dans un premier temps des différents enjeux induits par les inégalités et la précarité du territoire et présente ensuite trois initiatives menées dans le champ de la mobilisation contre les pannes d’ascenseurs (Association ensemble à Bagnolet, AEB), de l’insertion professionnelle des jeunes de quartiers (Ghett’up) ou des jeunes incarcérés (Emergence 93).
En France comme ailleurs, les autorités de santé sont aujourd’hui confrontées à une défiance inédite des populations à l’égard de la vaccination. Pour appréhender ce phénomène, les chercheurs et les experts de santé publique ont encore largement recours à l’approche traditionnelle du Public Understanding of Science (pus). Cette approche défend un modèle déficitaire qui souligne les lacunes des profanes, qui seraient insuffisamment éduqués ; elle souligne aussi les multiples biais cognitifs qui affecteraient leurs perceptions ; enfin, elle diagnostique la montée d’un mouvement antiscience. Cet article dresse un état des lieux des connaissances relatives aux attitudes vis-à-vis des vaccins disponibles en France, en saisissant ce cas pour mettre la pus à l’épreuve. Il montre que la limite principale de cette approche réside dans son incapacité à intégrer la dimension sociale et culturelle de la cognition. Il esquisse, enfin, un modèle alternatif au pus qui place en son cœur la dimension culturelle de toute cognition et permet d’articuler les attitudes des individus avec l’émergence des controverses et les structures sociales.
Ce cahier de référence a été construit afin de soutenir et apporter des ressources aux enseignant·e·s et les acteurs de l'école qui ont un rôle important à jouer. Néanmoins, les principes développés peuvent aussi être utiles aux parents et à d’autres professionnel·le·s de l’éducation ou de la promotion de la santé en contact avec des adolescent·e·s. Le document est structuré en trois parties principales : d'abord des éléments de compréhension sur l’adolescence et la santé psychique , ensuite des principes pour la promotion de la santé psychique des adolescent·e·s dans le cadre d'interventions, enfin des pistes d'action dans un contexte scolaire.
Santé publique France et l’Inserm publient aujourd’hui les résultats du 6ème rapport de l'Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM) pour la période 2013-2015. Cette enquête nationale permet de disposer d’une importante base de données quantitatives et qualitatives. Elle révèle que les maladies cardiovasculaires et les suicides sont respectivement les première et deuxième causes de décès maternels en 2013-2015. Les auteurs du rapport soulignent que la majorité des décès sont évitables et livrent les éléments du parcours de soin à améliorer au travers de 30 messages clés.
La prévention du suicide est un enjeu majeur de santé publique. C’est une priorité pour le ministère des solidarités et de la santé qui l’a inscrite dans l’action 6 de la Feuille de route santé mentale et psychiatrie de 2018. L’objectif de la stratégie nationale de prévention du suicide consiste à mettre œuvre de façon coordonnée dans les territoires un ensemble d’actions intégrées de prévention du suicide
La mise en place d’une ligne dédiée à la prévention du suicide constitue une réponse essentielle à l’une des problématiques de cette prévention : l’accès et le maintien du lien avec le système de soins des personnes en souffrance. C’est pourquoi la création du numéro national de prévention du suicide fait partie des actions portées par la mesure n° 31 du Ségur de la santé.
En France, en mars‑avril 2020, un surcroît de 27 000 décès (+ 27 %) est survenu, toutes causes confondues, par rapport à la même période en 2019, essentiellement en raison de la surmortalité provoquée par la Covid‑19. L’Île‑de‑France (+ 91 %) et le Grand Est (+ 55 %) ont été les régions les plus affectées. Les personnes les plus âgées, celles nées à l’étranger et celles habitant dans les communes les plus pauvres et les plus denses ont été les plus touchées. Le risque d’exposition au virus varie selon les milieux sociaux : ouvriers et employés ont plus souvent continué à se rendre au travail à l’extérieur, les personnes les plus modestes vivent plus souvent dans des communes denses et des logements surpeuplés. De plus, ces dernières souffrent plus souvent d’obésité ou d’une pathologie associée à un risque élevé de développer une forme grave de Covid‑19.